Le marché immobilier à Lyon
Il faut compter environ 4 500 €/ m2 pour un appartement ancien à Lyon contre par exemple 3 100 € dans la ville de Toulouse. Alors que depuis quelques années, la plupart des marchés immobiliers des grandes villes françaises essuient un net recul des prix, celui de Lyon est modéré.
“Cette baisse modérée s’explique par la vigueur des transactions dans le segment des petites et moyennes surfaces”.
Marché de l’immobilier ancien à Lyon
Le centre-ville de Lyon continue d’attirer les amoureux des vieilles pierres et dynamise l’ensemble du marché immobilier à Lyon. Le marché ancien intramuros est plutôt “sage” et “solide”. Il n’a pas fait l’objet de spéculation dans les années 2000, ce qui explique son calme.
Selon les derniers indices de la chambre des notaires du Rhône, les prix des logements anciens dans l’agglomération de Lyon ont augmenté de 8,1 % à Lyon, et de 4,4 % dans la métropole lyonnaise. Certains quartiers connaissent une progression remarquable, comme les quartiers Le Grand Trou ou Monplaisir (dans le 8ème arrondissement de Lyon). C’est le cas d’également d’autres quartiers qui font de Lyon une ville particulièrement attractive pour les investisseurs en recherche d’opportunités dans l’immobilier ancien sur la ville de Lyon.
Marché de l’immobilier neuf à Lyon
Entre 2017 et 2018 la réservation de logements neufs sur le marché immobilier lyonnais a baissé de 16%. « Cette baisse semble résulter d’une offre trop rare, de prix trop élevés et d’une méfiance accrue des potentiels acquéreurs depuis la mise en place de l’IFI », rapporte le magazine Lyon Pôle Immo, expert du marché local.
En revanche, les prix des logements neufs sont eux toujours à la hausse, avec + 3,7%, entre 2016 et 2017. Une hausse qui semble s’être poursuivie sur les années suivantes comme peuvent le confirmer différentes études produites par des organismes locaux et nationaux.
Des primo-accédants très actifs
La particularité du marché immobilier lyonnais réside dans la présence de nombreux primo-accédants. Les acheteurs de moins de 30 ans représentent 30 % des acheteurs lyonnais. Ils recherchent essentiellement des T2, T3 voire T4.
Des prix diversifiés
Les prix varient énormément d’un quartier à un autre. Cela vaut pour la plupart des grandes villes françaises mais c’est particulièrement vrai pour Lyon. En effet, d’un arrondissement à un autre les populations ne sont pas les mêmes. Ainsi, vous pouvez acheter un bien à plus de 5 500 € le m² vers Tête d’Or ou Saxe. A contrario, le prix du m² dans le quartier de la Duchère dans le IXe arrondissement s’élève à 4 100 €. Un delta encore plus important s’observe entre les biens très anciens et ceux datant des années 60-70. « Les copropriétés vieillissantes des années 60 et 70 se vendent à des prix très bas, avec des décotes de 20 à 30 % sous le prix du marché », avertit Renaud Mérindol, gérant de Century 21 à Lyon.