Qu’est-ce qu’une pénalité de remboursement anticipé ?
Un crédit immobilier est coûteux, ce notamment du fait des intérêts d’emprunt qui dépendent de l’organisme financier, des taux d’intérêts en vigueur, du profil de l’emprunteur et de la durée du prêt. Il peut donc être tentant pour un ménage dont la situation évolue favorablement, de rembourser ce prêt de manière anticipée, sans attendre la dernière mensualité.
Si faire un remboursement anticipé de son prêt semble être une bonne idée, l’opération peut s’avérer financièrement coûteuse. Les contrats de prêt à taux fixes comportent généralement une clause appliquant une pénalité en cas de remboursement anticipé.
Comment est calculé le montant de la pénalité ?
Le calcul est très simple. Pour qu’un remboursement anticipé soit financièrement intéressant, il faut que les économies réalisées sur les montants des intérêts et l’assurance prêt soient supérieurs aux frais de remboursement anticipé. Ceux-ci sont plafonnés par la loi mais ils représentent tout de même 3 % du capital qui reste à rembourser ou l’équivalent de six mois d’intérêts d’emprunt. La pénalité est souvent nulle pour les prêts à taux variables.
Selon les cas et la date qui sépare le remboursement anticipé de l’échéance initiale, les pénalités de remboursement anticipé peuvent représenter plusieurs milliers d’euros. Une bonne stratégie consiste donc à négocier à la baisse ces pénalités au moment de la signature de l’offre de prêt.
Peut-on être exempté des pénalités de remboursement anticipé ?
Il existe des situations bien particulières pour lesquelles l’emprunteur ne paie pas de pénalités de remboursement anticipé si le remboursement est contraint :
- suite au décès l’emprunteur ou de son conjoint
- suite à un changement de lieu de travail
- au licenciement de l’emprunteur ou de son conjoint