Comment fonctionne l’APL ?
L’aide personnalisée au logement, plus connue sous le nom d’APL a été créée en 1977. Elle prend la suite de l’allocation de logement familiale (ALF) de 1948 qui avait initialement été mise en place pour aider les ménages à supporter l’augmentation des loyers survenue à la même date.
L’APL aide donc les locataires à payer leur loyer, sous conditions de ressources. Mais elle accompagne également les propriétaires accédants qui ont fait le choix d’investir dans un logement ancien situé dans une zone considérée comme détendue, c’est-à-dire où l’offre est suffisante au regard de la demande.
Quelles sont les conditions pour bénéficier des APL ?
L’APL est attribuée aux locataires, colocataires ou propriétaires sans conditions d’âge.
Le logement, en revanche, doit répondre à plusieurs critères. Il doit :
- faire office de résidence principale
- être conventionné
- respecter les règles élémentaires de décence pour un habitat digne
Il peut en revanche, être libre ou meublé. Selon l’affiliation du ou des bénéficiaires, l’APL est versée par la mutualité sociale agricole (MSA) ou la caisse d’allocations familiales (CAF). Elle peut être versée directement au locataire ou au propriétaire-bailleur.
Comment estimer le montant de mon APL ?
Pour connaître le montant de votre allocation, vous pouvez effectuer une simulation sur le site de la CAF. Afin de calculer votre APL, vous devrez fournir plusieurs informations personnelles dont la composition de votre foyer fiscal, vos derniers revenus, votre situation professionnelle,…
L’aide a subi un premier coup de rabot de l’ordre de 5 € en 2016. Mais, en 2018, une nouvelle mesure va de nouveau réduire le pouvoir d’achat des ménages puisque le Gouvernement a décidé de ne pas indexer l’APL sur l’inflation comme cela est pourtant habituellement le cas chaque automne.