Découvrez en plus sur le label RT2012
L’histoire du label RT 2012
En France, la réglementation thermique (RT2012) encadre la consommation thermique des constructions neuves, logements ou autres. Depuis plusieurs années maintenant, la vétusté des bâtiments les rend énergivores : les pertes de chaleur, et donc d’énergie, sont immenses. Cela pèse sur les finances des locataires et les pousse à surconsommer, ce qui n’est plus possible aujourd’hui, tant les ressources de la planète disparaissent à un rythme élevé.
Promulguée en 2010, la réglementation thermique 2012 a dû attendre 3 ans avant d’être définitivement mise en place. Elle est la conséquence du Grenelle de l’environnement de 2007. Désormais, la RT 2012 est obligatoire pour toutes les nouvelles constructions. Par exemple, pour qu’un logement soit éligible au dispositif Pinel, il doit posséder le label RT2012 (ou BBC2005) pour que l’investisseur puisse prétendre à la réduction fiscale.
Le champ d’application de la RT 2012
La norme énergétique RT 2012 concerne tous les types de bâtiment, qu’ils soient résidentiels ou professionnels, et construits après 2011. La RT 2012 cible quatre chantiers prioritaires : la ventilation, les ponts thermiques, la perméabilité à l’air et la surface des baies, fenêtres et portes. Ainsi, le rôle et les contraintes du label RT2012 sont de garantir une enveloppe isolante efficace, limitant ainsi les fuites de chaleur et donc la consommation des bâtiments.
L’arrêté du 28 décembre 2012 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux étend le champ d’application de la RT 2012, en complément de l’arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des constructions. De plus, il décrit les exigences de performance énergétique que doivent satisfaire ces bâtiments :
– limitation de la consommation d’énergie primaire
– optimisation de la conception du logement, indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre
– limitation des surchauffes dans le bâtiment en période estivale
Les objectifs de la RT 2012
Efficacité énergétique : Bbiomax
Afin d’assurer cette exigence, la règlementation thermique 2012 limite les besoins en énergie des biens immobiliers tel que le chauffage, le refroidissement ou encore l’éclairage. L’indicateur Bbiomax vise à représenter la qualité de l’isolation et de la conception bioclimatique d’un bien immobilier. Il varie en fonction de la localisation, du type et de l’exposition au soleil du bien immobilier.La consommation maximale : Cmax
L’ensemble des consommations énergétiques d’un bâtiment (chauffage, éclairage, système de refroidissement, eau chaude) sont représentées par le coefficient « Cmax ». En moyenne l’exigence s’élève à 50 kWh/m²/an.
La commodité des logements en été :
La RT 2012 établie la liste des bâtiments où les températures estivales sont supportables sans avoir recourt à des systèmes de refroidissement. Elle définit également une température maximale qu’il ne faut pas excéder.
Pour les maisons individuelles, le label RT2012 impose également l’utilisation d’une énergie renouvelable au quotidien. Celle-ci peut concerner la production d’eau chaude (capteurs solaires), le système de chauffage (poêle ou à bois) ou d’électricité (panneaux photovoltaïque). La limitation des énergies fossiles fait partie intégrante de la RT2012. Son objectif est également la préservation de l’environnement par la réduction de l’utilisation des énergies fossiles.
L’avenir de la RT 2012
La réglementation thermique est en constante évolution. Les impératifs écologiques poussent la construction à s’améliorer année après année. Ainsi, la RT 2012 devrait bientôt être remplacée par une nouvelle norme, plus stricte et plus contraignante, et mettant encore un peu plus l’accent sur les énergies renouvelables.
Fin 2020, la RT 2020 succédera à la RT 2012. Celle-ci mettra encore plus l’accent sur l’écologie et l’aspect environnemental concernant les constructions neuves. L’idée : les constructions devront produire autant d’énergie qu’elles en consomment.