Question de la semaine : canicule, comment refroidir son logement sans exploser la facture d’électricité ?
Faut-il mettre le prix dans les équipements de rafraichissement ?
Les appareils permettant de refroidir un appartement ou une maison sont de plus en plus nombreux sur le marché. Véritables investissements, plus que jamais indispensables, ils peuvent vite devenir une vraie charge énergétique pour les logements mal isolés. Les périodes de chaleur arrivant de plus en plus tôt, les équipements rafraîchissants sont branchés sur des périodes plus longues, allongeant les factures énergétiques des consommateurs. Afin de minimiser la hausse d’électricité due à la canicule, il est judicieux d’anticiper sa consommation et de se tourner vers des appareils affichés en classe énergétique A, notamment pour les ventilateurs. Généralement plus onéreux à l’achat, les ventilateurs à faible consommation d’énergie permettent d’éviter une dépense colossale constatée entre 2 000 et 3 000 watts à l’année pour l’utilisation d’un climatiseur. Il faut compter en moyenne 10 euros de plus par an sur la facture électrique pour l’utilisation d’un ventilateur sans excès. Pour éviter de faire grimper les compteurs, prenez le temps de comparer les modèles de ventilateurs en étant attentif à leur consommation énergétique, quitte à délaisser les premiers prix.
Même chose pour les ampoules. Le choix d’un éclairage basse consommation est une pratique de plus en plus ancrée dans les équipements des ménages, mais beaucoup moins pour la chaleur qu’ils peuvent provoquer dans le logement. Une ampoule LED dégagera 80 % de chaleur en moins qu’une ampoule classique, participant à limiter l’accumulation de la chaleur dans les habitations en cas de canicule. Là encore, l’investissement est un peu plus conséquent, mais l’effort récolté est double, puisqu’il allie la baisse de consommation énergétique à la baisse de source de chaleur.
Comment utiliser son climatiseur pour moins consommer ?
Énoncé plus haut, la consommation d’un climatiseur peut s’avérer gourmande, et d’autant plus si elle est n’est pas utilisée à bon escient. Réputé pour sa caractéristique énergivore, il est néanmoins possible de diminuer la consommation d’un climatiseur, même en période de fortes chaleurs. Cet appareil voué à rafraîchir une pièce rapidement, puise un maximum d’énergie au démarrage. Pour limiter son impact énergétique, plusieurs astuces sont à retenir, permettant d’économiser jusqu’à 50 % sur sa facture d’électricité :
- Choisir une température de 5 degrés en dessous de la température extérieure
- Eviter de faire tourner la clim toute la nuit
- Programmer le climatiseur deux heures avant de se coucher
- Eviter de lancer la clim pour des courtes durées
Combiné avec d’autres astuces pour limiter la chaleur dans l’habitat, le climatiseur peut gagner en efficacité et donc solliciter moins d’énergie d’un logement à l’autre. C’est le cas des films anti-chaleur sur les fenêtres, une astuce à moindre coût (en moyenne 30 €) permettant de réduire de 80 % l’impact des rayons du soleil sur la température d’un intérieur. Pensés à base de polyester, les filtres anti-chaleur à poser sur les vitres, laissent toutefois passer la lumière, pour une utilisation quotidienne confortable au quotidien.
Comment la norme RE2020 réduit-elle la chaleur dans le logement ?
Dans un souci d’adaptabilité aux changements climatiques et à la montée des températures qui apparaissent de plus en plus tôt, le logement neuf s’empare du problème avec la nouvelle norme RE2020. Entrée en vigueur le 1er septembre 2022, elle a pour vocation d’offrir un habitat plus confortable, plus respectueux de l’environnement, mais surtout, mieux isolé en cas de fortes chaleurs. Épisodes caniculaires, après épisodes caniculaires, la RT2012 s’est vue dépassée par les dernières températures estivales, première cause de l’inconfort de nombreux logements en été. Basée sur le degré d’heure d’inconfort estival (DH), la RE2020 met en place une méthode de calcul pour connaître le degré d’envergure des changements climatiques sur les logements. La réduction des apports solaires sur les logements neufs en RE2020, passe par le choix des matériaux, comme la brique en terre cuite, mais aussi la gestion des volets roulants avec des coffres en terre cuite et l’utilisation de matériaux lourds en intérieur pour éviter la propagation de la chaleur.
Vivre dans un logement neuf aux normes RE2020, est aujourd’hui la réponse optimale face à la surconsommation électrique des ménages souffrant d’une mauvaise isolation thermique en été.