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Quel est le coût de la vacance locative ?

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Un logement non loué pendant un certain temps a un coût pour son propriétaire. Un mois sans locataire par an représente une perte de loyer de 8,33 %. Il est donc essentiel de limiter au maximum cette vacance locative.
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Une chute de la rentabilité

Au moment d’acheter un bien immobilier, les investisseurs font attention à plusieurs points : le coût du bien, son rendement futur, la fiscalité… Mais il y a un point qu’ils ont tendance à oublier : la vacance locative. Et ce n’est pas sans conséquence.
Par « vacance locative », on entend la période qu’il peut y avoir entre deux locataires. Plus cette période est longue, plus cette situation impacte la rentabilité du logement.
Un propriétaire, dont le bien n’est pas loué ne serait-ce qu’un mois, voit la rentabilité de celui-ci chuter. De plus, cette absence de loyers a des répercussions sur les revenus nets du propriétaire qui, malgré cette vacance, doit continuer à payer les charges (taxe foncière, charges de copropriété, entretien…).

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8,33 %
Un mois de vacance locative équivaut à une perte de 8,33 % de revenu brut.

Si l’on considère les revenus nets, cette perte est encore plus importante en raison des charges fixes.

Si l’on prend un logement loué 600 € par mois, soit 7 200 € par an, auquel on ajoute 20 % de charges, soit 1 440 € par an. Le revenu net, hors charge, est de 5 760 €. Cependant, si ce bien reste inoccupé pendant un mois, ce revenu net chute à 5 160 €, soit une perte de 10,41 %.

Limiter la vacance locative

Le nombre de logements vacants ne cesse d’augmenter en France. La part de biens sans occupant est passée de 6,9 % en 1999 à 7,9 % en 2014.
Malgré tout il existe quelques astuces pour limiter ces périodes de vacances locatives.

Bien choisir la localisation du bien

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Avant d’investir dans un bien locatif dans une ville, il est important d’évaluer la demande locative du secteur. Selon les villes, il est plus ou moins facile de louer un logement. La Fnaim s’est intéressée aux délais moyens entre deux locataires.

Ainsi, c’est à Lille que les logements se relouent le plus vite. Les propriétaires doivent compter en moyenne une 15aine de jours avant de retrouver un locataire. En revanche, à Marseille, le délai entre deux occupants est d’environ 75 jours. À Paris, un bailleur pourra espérer relouer son bien en 44 jours.

Bien entretenir son bien

Pour se louer plus facilement un bien doit se distinguer des autres. Pour cela, il est important de le maintenir en bon état et ne pas hésitez à y réaliser des travaux de rénovation ou d’amélioration. Installer une cuisine équipée ou rénover une salle de bain peut faire la différence.
À noter que dans le cadre d’un investissement locatif, comme le dispositif Pinel, un propriétaire peut déduire le montant de ces travaux de ses revenus fonciers.

Baisser le loyer

Enfin, si malgré tout cela, un bien ne se reloue pas assez rapidement, il peut-être intéressant de baisser légèrement le loyer. Un logement proposant un loyer inférieur de 5 % à 10 % du prix du marché peut s’avérer plus attractif aux yeux des potentiels locataires. Mieux vaut toucher un loyer un peu plus bas, qu’aucun loyer.

Il existe des assurances permettant de compenser les périodes de vacances locatives. Elles permettent à un locataire d’être indemnisé entre 80 % et 100 % du montant des loyers, durant une période préalablement définie avec l’assurance.

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