Placements financiers : l’immobilier sans contrainte
Quand l’immobilier va, les placements financiers liés à la pierre le sont d’autant plus. Et depuis plus de 18 mois, l’immobilier va plutôt très très bien. Les taux d’intérêts ont atteint des planchers historiques – 1,5% sur 20 ans, moins de 1% sur 10 et 15 ans – et la loi Pinel a rapatrié les investisseurs sur le marché. Bonus, les particuliers ont également été séduit par le dispositif.
Petit nouveau dans le monde des produits financiers, les organismes de placement collectif immobilier (OPCI) se démarquent des concurrents par un portefeuille varié : l’OPCI contient une part d’immobilier (entre 60 et 90%), une trésorerie obligatoire de 10% et une part variable (entre 0 et 30%) d’autres produits (actions, obligations…). Cette diversité vise à offrir un rendement supérieur aux autres produits immobiliers.
SCPI, le placement phare
Le produit financier star dans l’immobilier est la société civile de placement immobilier, ou SCPI. Contrairement aux OPCI, l’objet d’une SCPI est uniquement l’immobilier. Il en existe, schématiquement, de deux sortes : celles de rendement et les fiscales. Les SCPI de rendement ont, comme leur nom l’explique, pour objectif de proposer les meilleurs rendement possibles.
À l’opposé, les SCPI fiscales ont pour objet la défiscalisation. Les investissement sont donc fléchés vers les loi immobilières, telles que Pinel ou Censi Bouvard. Les associés bénéficient des avantages fiscaux liés aux dispositifs selon leur quote-part dans la société. Ces deux produits financiers sont gérés par des sociétés spécialisées dans l’immobilier, l’investisseur ne s’occupe donc de rien. Et le ticket d’entrée est bien inférieur à un achat direct. De quoi découvrir le monde de l’immobilier sans se ruiner.
Crédit photo : Who Is Danny / Shutterstock.