Marseille : l’immobilier est toujours chancelant
Marseille, à contrario, n’affiche pas le même optimisme. La ville principale du département et de la région profite d’une partie seulement de la reprise du secteur. Ainsi, si le volumes des transactions est en augmentation de 14,5%, les prix continuent de chuter. En fait, la baisse explique la hausse des ventes, mais le problème vient du fait que la baisse… continue. Les prix auraient dû se stabiliser, comme ils le font quasiment partout en France.
Les loyers ont aussi suivi la descente. Et si ce point est positif pour les locataires, il l’est moins pour les propriétaires et les investisseurs, qui voit leurs revenus fondre comme un glaçon dans une verre de pastis, au soleil, face à la mer méditerranée, une casquette vissée sur la tête pour éviter les coups de chaud. Conséquence, 12% du parc locatif est actuellement sans locataire.
L’offre est supérieur à la demande
Autre conséquence, néfaste sur le long terme, l’offre est désormais supérieure à la demande. D’un côté les propriétaires n’ont pas les moyens de rénover leurs biens, de l’autre les locataires sont de plus en plus regardants sur la qualité et la solidité des lieux. Un cercle vicieux se met en place et il sera extrêmement difficile d’en sortir.
Ultime conséquence, les propriétaires qui ont des difficultés à louer sur la marché traditionnel se rabattent sur celui des locations saisonnières et ponctuelles, tel Airbnb. De quoi affaiblir encore un peu plus le marché immobilier.