Le marché immobilier se stabilise et reprend ses valeurs d’avant la crise
Le marché immobilier se stabilise
En terme de crédit immobilier, 2017 a été une année record. Elle a cependant été marquée par une légère hausse des taux d’intérêt et une baisse de la demande. Les ventes en volume ont augmenté de 5,1 % depuis le début de l’année, avec une baisse très récente. À côté de cette augmentation, la demande a changé : désormais, les français achètent plus petit (- 1 m² en France) et prennent des crédits sur de plus longues périodes.
En parlant du taux de crédit, il est resté faible cette année, se négociant en moyenne à moins de 2% sur l’ensemble des durées : 1,53 % sur 15 ans, 1,74 % sur 20 ans et 1,95 % sur 25 ans.
Pour un emprunt moyen de 200 000 € sur 20 ans, la mensualité n’a augmenté que de 13 €, entre octobre 2016 et septembre 2017, passant de 974 à 987 €.
Les français ont franchi la barre de 900 000 achats immobiliers en mai 2017, constituant un record. Afin de retrouver son taux des années 2000, il faudrait 957 000 transactions, qui seraient atteintes d’ici 1 an pour certains experts.
Après avoir connu plusieurs chocs, il semblerait que le marché immobilier se stabilise. Depuis quelques années, les mesures ont été multipliées pour aider les investisseurs et primo-accédants, ce qui porte ses fruits. Mais cette année, avec la nouvelle loi logement, certaines lois comme le prêt à taux zéro (PTZ) ou la loi Pinel sont recentrées. Cela permettra aux français de se défaire de ces mesures petit à petit, avant leur arrêt, prévu désormais à 2021.
L’indice des loyers en hausse de 0,90 % au 3eme trimestre
Suite à une récente annonce de l’Insee, on sait désormais que le rythme de l’inflation a légèrement accéléré en septembre pour atteindre 1,0 % sur un an contre 0,9 % en août, confirmant l’estimation provisoire de l’institut publiée fin septembre.
Il en est de même pour l’indice des loyers, qui a atteint 0,90 %.
Il s’est établi à 126,46 sur la période allant de juillet à septembre (base 100 au quatrième trimestre 1998) contre 125,33 sur la même période un an plus tôt. Cette stabilisation s’explique notamment par son indexation sur l’inflation.
Cela constitue la première vraie hausse depuis le troisième trimestre 2013. Durant ce temps, les taux n’ont que peu évolué : + 0,06 % en 2016. La hausse la plus élevée représentait 0,47 % au troisième trimestre 2014, et la première baisse depuis 2009 de ce taux a même été constatée : – 0,01 % au quatrième trimestre 2015.