Marché immobilier : que nous réserve 2017 ?
Retour sur 2016…
Avant de parler de 2017, petit retour sur l’année qui vient de s’écouler. L’année a été marquée par la hausse du nombre de ventes immobilières réalisées et une baisse constante des taux d’intérêt, devenus extrêmement bas. Mais, une hausse des prix des maisons et des appartements a également été enregistrée. Les notaires de France ont d’ailleurs confirmé ce revirement dans leur dernière note de conjoncture publiée.
Leur analyse souligne surtout le dynamisme exceptionnel enregistré dans le secteur du logement ancien avec un taux de progression de 11% en douze mois. Et cela s’accompagne logiquement d’une hausse des prix de l’ordre de 2% en moyenne pour les maisons et 1,4% pour les appartements. Cette hausse est plus nette dans les grandes villes de France comme à Rennes où on note une progression de 9% par rapport à 2015, et à Paris où le prix du mètre carré a atteint la barre des 8 300 euros (3,6%).
Une hausse qui va sans doute se confirmer en 2017
Les professionnels de l’immobilier redoutent une remontée des prix de plus grande ampleur, on évoque même une progression de l’ordre de 6% dès janvier prochain dans la capitale. D’autres grandes villes comme Lyon, Bordeaux ou encore Nantes suivront la tendance avec des hausses prévisionnelles respectives de 2,6%, 3% et 4%.
Toutefois, selon les notaires, la flambée ou non du prix de l’immobilier dépendra de quelques facteurs, et notamment des changements législatifs éventuels du prochain nouveau président. Si par exemple un candidat de droite est élu, on pourra s’attendre à une réforme au niveau de l’exonération de l’impôt sur les plus-values, actuellement de 22 ans, mais qui passera à 15 ans. Conséquence ? Cela inciterait les vendeurs à proposer des prix « raisonnables ».
Mais si le programme du prochain président porte sur allègement des revenus fonciers (certains candidats pensent à cela), les transactions dans l’ancien seront boostées (les acheteurs seront plus attirés par les biens anciens), ce qui provoquera la hausse des prix.