Logements étudiants : forte variabilité des prix
Les étudiants sont fauchés. Le cliché a la peau dure mais il existe bel et bien. C’est pourquoi, avant même le confort ou l’aspect pratique, le prix d’un logement est généralement le premier critère regardé par cette cohorte de jeune gens sans le sou. Si la majeure partie de la bataille s’est jouée pendant l’été, certains retardataires ont encore tout le mois de septembre pour trouver un toit décent à leur oreiller.
Comme souvent, plus l’échéance approche – ici la rentrée, tout simplement – plus les prix augmentent. Ainsi, il est plus intéressant de chercher (et trouver) un logement à l’orée de l’été plutôt qu’au début de l’automne. Mais la temporalité n’est pas la seule variable concernant les prix. La localisation également.
Fortes disparités entre régions
Ainsi, la première fracture apparaît entre Paris et la Province. Surprenant, serions-nous tenté de dire. Le loyer moyen d’un bien situé en Ile-de-France pointe à 710 euros et même 731 pour Paris intra-muros, quand la province affiche un raisonnable 415 euros de moyenne. Mais de fortes disparités existent également entre les régions provinciales.
Les prix sont, par contre, plutôt variables selon les villes. Certaines villes explosent les compteurs (Clermont-Ferrand +10% ; Dijon -15%) par rapport à l’année dernière. Même tendance à Paris et l’Ile-de-France, où certains arrondissements voient les prix augmenter quand ils baissent ailleurs.
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