L’immobilier : l’investissement préféré des français
Le portrait de l’investisseur locatif en 2017
En moyenne, l’investisseur locatif français à 45 ans et vit en couple. 56 % sont mariés, 11 % sont pacsés et 6 % vivent en union libre.
Son foyer dispose de ressources assez confortables, puisque son revenu annuel médian est de 70 300€, soit un revenu mensuel supérieur à 4 000€. Une somme qui a augmenté de 10 % depuis 2010.
La plupart du temps, l’investisseur locatif est déjà propriétaire de son habitation. Selon l’Insee, 85 % des ménages propriétaires d’au moins un logement mis en location, le sont aussi de leur résidence principale
Maison ou appartement ?
L’investisseur locatif français a tendance à privilégier les appartements (92 %) aux maisons individuelles (8 %). Des chiffres relativement stables dans le temps. Six biens sur dix sont des studios ou des deux pièces. Concernant la surface, cette dernière a augmenté de 10 % depuis 2013, pour atteindre 45m² en 2017.
Des prêts plus élevés et plus longs
Le coût moyen d’un investissement a augmenté de 7 % ces deux dernières années. Au 1er septembre 2017, il est de 168 000€.
20 ans et 5 mois
La baisse des taux des crédits immobiliers a encouragé les investisseurs à se lancer de plus en plus avec peu ou pas d’apport. Selon le Crédit Foncier, au 1er septembre 2017, 69 % des dossiers sont sans apport, contre 58 % il y a 7 ans.
Le Sud-Ouest en tête du palmarès des régions où investir
Depuis 2010, L’Occitanie occupe la première place du podium. En 2017, elle concentre à elle seule 26 % des investissements locatifs réalisés en France. La région Île-de-France lui emboîte le pas avec 19 % des investissements, suivie par les régions Nouvelle-Aquitaine 15 %, Provence-Alpes-Côte d’Azur 12 % et Auvergne-Rhône-Alpes 10 %. Ces cinq régions centralisent, en 2017, 82 % des opérations d’investissement locatif.
La nature du bien influe également sur le lieu de l’investissement.
S’il s’agit d’un bien neuf, 56 % des investissements se feront dans une zone géographique éloignée du domicile de l’investisseur, et 45 % d’entre eux choisiront une grande ville afin d’en assurer la location.
S’il s’agit d’un bien ancien, 66 % des investisseurs auront tendance à investir près de chez eux et 41 % choisiront une petite ou moyenne ville.
A partir du 1er janvier 2018, les communes situées en zone C ne pourront plus bénéficier du dispositif Pinel.
Pourquoi l’immobilier ?
L’immobilier reste le choix numéro 1 des français en matière d’investissement, loin devant l’assurance-vie. A la question : « Si vous aviez une somme d’argent à investir, quels supports privilégierez-vous ? », 7 personnes sur 10 répondent l’immobilier.
Si les trois principales motivations sont : se constituer un patrimoine, disposer d’un revenu à la retraite et payer moins d’impôts, elles varient selon la nature du bien.
Les personnes investissant dans le neuf le font en premier lieu pour payer moins d’impôts (65 %). L’objectif de se constituer un patrimoine et de disposer d’un revenu complémentaire à la retraite ne viennent qu’en deuxième et troisième positions.
Dans l’ancien, les investisseurs souhaitent principalement se constituer un patrimoine (61 %) et disposer d’un revenu complémentaire (56 %). La perspective de transmettre un bien à leurs enfants constitue la troisième motivation pour 42 % des personnes interrogées.
« Avez-vous l’intention de revendre ce logement ? »
49 % des personnes ayant investi dans un bien neuf projettent de revendre ce bien, contre 23 % pour les investisseurs dans l’ancien. Des chiffres en constante diminution depuis 2013. Que ce soit dans le neuf, comme dans l’ancien, on a pu observer une baisse de 13 points sur ces quatre dernières années.
Concernant le niveau de satisfaction de l’investisseur locatif, il est en forte hausse. Au premier semestre 2017, 94 % des investisseurs se déclarent assez ou très satisfaits de leur opération. Ils n’étaient que deux tiers en 2013 et trois quarts en 2014, 2015 et 2016.
L’engouement des français pour l’immobilier ne se dément donc pas et semble avoir encore de beaux jours devant lui. Quand on leur pose la question, 47 % des primo-investisseurs se déclarent prêts à refaire un jour un investissement locatif. Un chiffre qui se justifie par le montant que représente l’acquisition d’un logement. Pour les investisseurs confirmés, ce chiffre atteint 68 % et ne cesse d’augmenter chaque année.