Le crowdfunding immobilier : les pièges à éviter
De plus en plus de plateformes de crowdfunding immobilier fleurissent ces dernières années (Lymo, Dividom, Buildeeg…). Nombreux sont les investisseurs qui souhaitent se lancer dans cette aventure collective. Alors comment éviter les pièges tendus par le financement participatif ?
Les plateformes de crowdfunding font parfois miroiter un rendement à 2 chiffres, ce qui attire de nombreux Français qui ne sont pas des spécialistes de l’immobilier. Un tel rendement est devenu possible car les intermédiaires ont été supprimés. Le rendement des assurances-vies est assez bas (en moyenne de 2,5%), ce qui pousse de plus en plus de personnes à s’intéresser à ce type d’investissement.
La plateforme WiSEED Immobilier, qui possède le statut légal de “Conseiller en Investissements Participatifs”, a dressé plusieurs recommandations qu’il est indispensable de suivre pour ne pas se tromper lorsqu’on se lance dans ce type d’investissement :
- Varier ses investissements et ne pas tout miser sur le même projet. Il est préférable de multiplier les opérations.
- Les risques financiers étant élevés, il est important de bien se renseigner sur les risques associés à l’opération (intempéries, retard dans la construction…).
- Les plateformes dédiées au crowdfunding immobilier doivent être agréées par l’autorité des marchés financiers. Il est également important de voir si les anciens projets ont aboutis.
- L’investisseur se doit d’exiger la transparence (rentabilité, risque de l’opération…).
- Calculer la durée de blocage des fonds. Il doit correspondre aux attentes de l’investisseur car les fonds sont parfois long à récupérer (attendre que tous les lots soient vendus…).
- Un suivi des opérations est indispensable. La plateforme doit tenir au courant de l’avancée des travaux, mais aussi de la commercialisation des lots etc…
Un projet qui prévoit un rendement très élevé est souvent suspect et irréaliste.
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