Immobilier : les primo-accédants (enfin) de retour
Chaque chose en son temps. Il a d’abord fallu rassurer les investisseurs, paniqués par la loi Duflot et ses contraintes. Heureusement Sylvia Pinel est passée par là. Puis, ce sont les primo-accédants qu’il a fallu convaincre, à coup d’aides augmentées et de communication en mode panzer : oui, c’est le moment d’acheter un logement.
Aujourd’hui, les primo-accédants représente 40% des demandes de prêt immobilier, une proportion plutôt impressionnante. Les raisons de cet intérêt nouveau pour la pierre se trouvent facilement. La baisse des taux a grandement aidé. Supérieur à 4% sur 20 ans en janvier 2012, il est désormais possible d’obtenir un prêt avec un taux aux alentours de 1,5%, toujours sur 20 ans. Rien que cela favorise les primo-accédants.
Le PTZ nouveau est arrivé
Autre facteur prépondérant, la réforme du prêt à taux zéro (PTZ), entrée en vigueur en janvier 2016. Ce prêt ne générant pas d’intérêt – ce qui permet de baisser le coût global de l’achat – permet d’acheter son premier logement. Son assiette de financement est passée de 26 à 40% du prix du bien et il est également éligible dans l’ancien, sous conditions de travaux. Enfin, alors que le PTZ était limité à 6 000 communes, il est désormais disponible sur l’ensemble du territoire. Ces mesures ont d’ailleurs eu un grand succès dans l’ancien, à la grande surprise des professionnels du l’immobilier.