Immobilier : l’optimisme déteint sur les professionnels
L’optimisme des experts est à un niveau élevé
Dans l’enquête réalisée auprès de 400 professionnels de l’immobilier tous les 4 mois, le Crédit Foncier et le Consumer Science and Analytics (CSA) ont mis en avant l’optimisme général, constaté dans 82 % des cas.
Ils ont répondu à diverses questions sur les perspectives d’avenir ainsi que sur la situation actuelle du 28 août au 4 septembre. Pour 45 % d’entre-eux, le marché immobilier s’est amélioré. Il est resté stable pour 41 % et s’est détérioré pour les 13 % restants. D’ailleurs, les raisons principales de leur optimisme sont les niveaux bas des taux d’intérêt (91 %), le dynamisme du marché (78 %) et le contexte économique (68 %). Au contraire, le pessimisme est causé à 63 % par les incertitudes liées au maintien des dispositifs publics de soutien au marché immobilier (PTZ, loi Pinel, etc).
86 %
On confirme donc grâce à cette étude que le marché immobilier reprend de sa vigueur. D’ailleurs, ce sont les agents immobiliers et vendeurs qui sont le plus optimistes. 90 % d’entre eux ont répondu qu’ils l’étaient. À contrario, même si trois quart des gestionnaires de patrimoine et réseaux de défiscalisations sont positifs par rapport à la situation, c’est tout de même la catégorie qui l’est le moins. On peut lier ce chiffre avec la cause principale du pessimisme : les gestionnaires de patrimoine sont plus attentifs aux lois et aux changements, donc, anticipent la possible baisse d’achats dès la fin de la loi Pinel.
Les 12 prochains mois de l’immobilier en perspective
Dans l’immobilier neuf
Toujours selon la même étude et les professionnels interrogés, les prix du neuf vont stagner (59%) ou augmenter (31 %). Le scénario le moins probable pour eux est la baisse des prix (6 %). Ce sont des résultats qui diffèrent de d’habitude, vu que la tendance générale de ces dernières fois était la hausse des prix et que l’on constate dans cette dernière étude une baisse des prix plus importante, selon les professionnels.
En revanche pour les transactions c’est une hausse (40 %) qui est prévue selon eux, à quasi égalité avec une stagnation (42 %).
Dans l’immobilier ancien
Dans l’immobilier ancien, les professionnels sont plus négatifs pour les prix et voient pour 53 % une stagnation, 27 % une hausse et 16 % une baisse.
La tendance pour les transactions est égale : 35 % pensent à une augmentation, 52 % à une stabilité et 8 % à une diminution.