Immobilier : les marges de négociation en recul
La bonne santé du marché a donné des ailes à toutes les parties. Les investisseurs se sont rués sur ce placement rentable et sécurisé, les agents immobiliers augmentent à nouveaux les prix des logements et les particuliers ont profité de la baisse des taux et de l’attractivité de la pierre sur le marché pour négocier à tour de bras.
Des négociations qui se sont menées en deux rounds : au moment de l’achat et après les baisses spectaculaires des taux. Malheureusement, ces beaux jours semblent révolus. Les taux d’intérêts continuent de chuter mais à un rythme extrêmement lent – pas plus de 0,1 point par mois -, ce qui limite les renégociations sur les prêts.
Disparités territoriales
Il en est de même pour les négociations à l’achat. Les marges sont en baisse et surtout pour les maisons : la marge de négociation est passé de 5,3% à 4,9% en moyenne. Un manque à gagner relativement important et qui retrouve son niveau de l’été dernier.
Bien sûr, ce résultat est une moyenne nationale. Certaines régions sont plus propices que d’autres pour abaisser le prix d’achat d’un logement. Par exemple, si la décote possible tourne aux alentours de 4,7% en région parisienne, elle s’écroule à 2,7% en Languedoc-Roussillon, toujours pour les maisons. En général, les marges de négociation sont plus grandes pour les appartements que pour les maisons.
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