Immobilier : hausse des prix à la rentrée
L’immobilier de moins en moins accessible
Les chiffres du baromètre LPI-SeLoger d’Août 2017 révèlent des hausses dont les plus vives sont à Besançon, à Bordeaux, au Mans, à Nîmes et à Tours.
Dans 3/4 des villes de plus de 100 000 habitants, les prix des appartements anciens progressent d’au moins 12 % sur un an. Ce pourcentage baisse à 4,7 % en comprenant toutes les villes, preuve que les grandes villes deviennent de moins en moins accessibles.
Tous logements anciens confondus, la progression atteint 4,5 % sur l’année. Le neuf a une hausse moins forte pour les appartements (+2,9 %) mais plus forte pour les maisons (+5,4 % contre +4,3 % pour les maisons anciennes).
Plus récemment, sur une analyse à trois mois, ce sont les maisons neuves qui ont eu la progression la plus importante : +2,3 %.
Un autre facteur de hausse est la position de l’immobilier par rapport aux collèges. Selon une étude de Meilleurs-Agents, les prix montent d’en moyenne de 7 % à 27 % dans les 300 m autour de ces établissements.
Paris, où le prix de l’immobilier atteint un record
Comme prévu, c’est à Paris que les prix au mètre carré flambent le plus. Avec une évolution de 5,2 %, ce n’est pas la ville ayant constaté l’évolution la plus importante. Cependant, les prix deviennent inaccessibles pour les français moyens. Les prix augmentent peu à peu et devraient se stabiliser en septembre, atteignant tout de même un niveau record. Cela ne gêne tout de même pas les acheteurs, car le niveau de vente est plus élevé de 32 % de mars à avril 2017 comparé à la même période en 2016.
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Une baisse des investissements est-elle à prévoir ?
Certaines villes voient la demande en immobilier baisser et par conséquent leurs prix, comme Angers, Limoges, Perpignan, Rouen ou encore Saint-Etienne.
En 2016, les primo-accédants avaient de très bonnes conditions, comprenant des prêts à taux zéro et des prix de l’immobilier moins élevés, qui ont facilité l’acquisition de biens immobiliers. Ceux-ci sont de moins en moins privilégiés suite à la hausse des prix mais aussi un futur incertain des avantages dans l’aquisition de biens immobiliers. Ils renoncent donc pour certains à acheter. Ces deux derniers mois, leurs intentions d’achat ont reculé de 14 %.
Pour ajouter aux prix en hausse, le projet de loi logement n’étant pas encore dévoilé, les investisseurs se demandent si la loi Pinel ou le PTZ (prêt à taux zéro) vont être maintenus ou remplacés, voire supprimés.
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