Immobilier : l’habitat participatif a son salon
L’immobilier n’est pas accessible à tous. Que ce soit par de l’achat, du placement financier ou tout simplement pour vivre, il n’est pas toujours facile de trouver le logement qui colle avec son projet, particulièrement dans une copropriété. Chacun a ses envies, ses aspirations. Et elles ne sont pas forcément compatibles avec les autres.
L’habitat participatif tend à résoudre cela. En fait, les copropriétaires s’engage avant même al construction du bien, souvent un immeuble entier. Ainsi, si chaque foyer dispose de son appartement privatif, le reste peut être dessiné et designé selon les envies de tous. parties communes permettant le vivre-ensemble, garage à vélos, atelier de bricolage, salle de réunion, organisation spatiale, etc…
Un habitat de niche
Un certains nombre de collectivités pousse ce type d’habitation. Strasbourg bien sûr, qui accueille également les Journées nationales de l’habitat participatif, Toulouse, Avignon, Lille ou encore Grenoble. Ce type d’habitat devrait encore se développer à l’avenir, d’autant que s’il n’est pas moins cher qu’un investissement classique, il n’est pas plus élevé non plus.
Cependant, comme tout projet demandant un minimum d’investissement personnel, ce type d’habitat est particulièrement chronophage dans les premières années. Réunir les futurs habitants, se mettre d’accord, dessiner les plans puis construire, cela demande du temps, beaucoup de temps. Mais le jeu en vaut la chandelle, comme le dit le proverbe. Ou plutôt, le logement en vaut le l‘investissement.
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