Immobilier : le Brexit ralentit la hausse des prix
Dans le marasme économique, une éclaircie troue le ciel chargé de nuages sombres. Si le secteur de l’immobilier britannique tremble à l’approche de l’orage, un petit motif d’espoir tente de rassurer les investisseurs. Pour la première fois depuis de longues années, les prix des logements n’ont augmenté que de 0,2% en juillet, soit une quasi-stagnation.
Un événement en tout point remarquable, à comparer au + 8,9% en février. Cet arrêt brutal est révélateur du fond de panique qui agite le secteur de l’immobilier. Alors que les économistes craignaient l’éclatement d’une bulle immobilière il y a encore quelques mois, c’est un effondrement du marché qui est désormais à craindre.
60% des fonds sont toujours fermés
En parallèle du ralentissement des prix, les fonds britanniques spécialisés dans l’immobilier (l’équivalent de nos SCPI) sont en majorité (60%) toujours fermés, et il est possible que les autres suivent la tendance. Ces fermetures ont été imposées suite aux demandes des associés de récupérer leurs investissements.
De fait, si l’économie britannique semble suffisamment solide pour résister, jusque là, aux remous provoqués par el Brexit, l’immobilier est clairement chancelant. Son effondrement serait lourdement préjudiciable pour le pays. Affaire à suivre.
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