Immobilier ancien : le PTZ met tout le monde d’accord
Décidément, la fracture semble profonde. Alors que les acteurs du logement demandaient un montant de 10% de travaux pour être éligible au prêt à taux zéro (PTZ), contre 25% aujourd’hui, les particuliers leur ont donné… tort. À tel point que ces mêmes acteurs ont fait leur mea culpa seulement 6 mois après la réforme du PTZ.
Le nouveau PTZ permet de bénéficier d’un apport de liquidités ne générant pas d’intérêt, pour l’achat de son premier logement. Il peut atteindre jusqu’à 40% du prix du bien. Cependant, dans l’ancien, il est également conditionné à des travaux : ces derniers doivent s’élever, a minima, à 25% du montant global de l’achat (prix de vente + travaux).
Plus accessible
La réforme du 1er janvier 2016 a touché plusieurs points clés du dispositif. Tout d’abord, il est désormais éligible à l’ensemble du territoire, contre seulement 6 000 communes auparavant. Mécaniquement, si plus de personnes y sont éligibles, plus de PTZ seront distribués. Cette donnée influe largement sur les chiffres de diffusion, en augmentation.
Son assiette de financement est également passé de 26 à 40 % du prix, ce qui réduit les intérêt et donc, in fine, le montant global de l’achat. Un très bon complément d’un prêt plus traditionnel, dont les taux sont particulièrement bas.
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