La baisse des prix va-t-elle se poursuivre dans l’ancien ?
L’embellie du marché immobilier ne tient pas qu’à la baisse marquée des taux d’intérêt, passés de plus de 4% en 2012 à 1,9% en mars 2016, sur 20 ans. La loi Pinel a également participé à la fête, grâce à sa souplesse et ses avantages fiscaux. Et pas seulement : les prix des logements anciens ont également baissé depuis un peu plus de 3 ans. La concordance de ces trois facteurs a permis au secteur de retrouver la croissance.
Mais si les taux devraient continuer de baisser – grâce aux récentes mesures de la Banque centrale européenne – jusqu’à se stabiliser aux alentours de 1,6% sur 20 ans, la logique n’est pas la même pour les prix. De fait, après avoir baissé de 5% en 3 ans, les prix des logements anciens sont à nouveau orientés à la hausse dans une majorité de grandes villes.
Le marché est fluctuant selon les villes
Cependant, la hausse récente des prix dans l’ancien doit être relativisée. Si le prix au mètre carré augmente dans les grandes villes – Bordeaux, Lyon, Paris -, certaines subissent encore une baisse. C’est par exemple le cas de Grenoble, Tours ou Perpignan.
Au niveau national, le prix du mètre carré a augmenté de 0,7% au cours des trois derniers mois, 1% sur un an. La hausse touche plus les appartements (+ 0,9%) que les maisons (+ 0,2%). Cette augmentation devrait lancer un nouveau cycle de hausse des prix. La bonne santé du secteur doit son salut à la baisse des taux et à l’efficacité de la loi Pinel et du nouveau PTZ. Pour redevenir totalement rentable, les prix doivent également être orientés à la hausse.
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