Immobilier : à quoi faut-il s’attendre pour cette rentrée 2020 ?
Une reprise en demie-teinte
Bien qu’à l’issue du confinement, les Français aient, dans la majorité des cas, finalisé leurs projets immobiliers, le marché enregistre, tout de même, une baisse de son activité. Comparé à l’année dernière, le niveau d’activité est en recul de 18 %. En effet, les incertitudes sanitaires engendrées par la crise, la diminution des ressources pour de nombreux ménages et le durcissement des conditions d’octroi des prêts immobiliers ont largement contribué à freiner la reprise du secteur.
100 000
Une reprise qui diffère selon les régions. En Île-de-France, en Basse-Normandie, ou encore dans le Limousin, les ventes ont rebondi plus rapidement que dans d’autres régions.
L’envolée des prix immobiliers se poursuit
Si la crise du Covid-19 a fait chuter le nombre de transactions, elle n’a pas freiné la hausse des prix de l’immobilier. Les prix au mètre carré continuent d’augmenter, bondissant, sur un an, de plus de 7 % dans la majorité des villes de plus de 100 000 habitants. À noter que, dans un tiers de ces communes, la hausse a même atteint plus de 9 % sur un an.
Une situation qui s’explique par une offre de biens en vente, bien inférieure à la demande actuelle.
- Montpellier : + 7 %
- Rennes : + 9,1 %
- Marseille : + 9, 3 %
- Lyon : + 11,5 %
- Nantes : + 12,2 %
« Depuis le début de la crise actuelle, la hausse annuelle des prix se maintient […] et aucun mouvement de baisse générale ne se dessine. Les tensions sur les prix restent donc vives et elles se sont même renforcées en juillet. »
(Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger.)
Un léger recul des prix est, toutefois, observé dans certaines villes moyennes et même à Paris. Effectivement, le prix au m² dans la capitale enregistre un recul de 4,2 % sur les trois derniers mois.
L’engouement des Français pour les maisons
Le confinement a fait émerger une nouvelle tendance dans les projets immobiliers des Français. En effet, ils sont de plus en plus nombreux a rechercher des logements avec un extérieur : balcon, terrasse, jardin…
Un phénomène qui a réduit les écarts de prix des maisons entre les différentes métropoles.
Ainsi, cet écart n’est plus que de 1,7 entre les 3 métropoles les moins chères, à savoir Brest, Grand Nancy ou Rouen Normandie et les métropoles de Bordeaux, Lyon et Nice.
Pour ce qui est des écarts de prix des appartements, les écarts de prix entre les 3 métropoles les moins chères et celles du Grand Paris sont toujours de 1 à 3.