Immobilier : les 5 faits marquants de 2015
Si l’année 2015 restera dans les annales pour de tristes raisons, elle aura également été l’année de la reprise immobilière. Après des mois de craintes et de doutes, les professionnels redressent enfin la tête et envisagent l’avenir avec confiance, à court et moyen terme.
La valse des prix des logements se poursuit mais suit désormais un rythme plus calme. Après des années de hausse inconsidérée et totalement en déséquilibre avec la demande, les prix ont chuté début 2015, avant de remonter pas à pas. Mais la chute a été profitable : les prix sont désormais à des niveaux plus proche de la réalité, et plus accessible pour la population dont le pouvoir d’achat a été secoué ces derniers temps.
Autre facteur économique primordial qui confirme la reprise du marché immobilier : les taux d’intérêt. Suite à la crise de 2008, les banques avaient sérieusement réduits le nombre de prêts et, surtout, les taux s’étaient envolés à des niveaux intenables par la majorité des foyers. Depuis janvier, les taux ont entamé une baisse et atteint en cette fin d’année des niveaux tout simplement historiques. Historiquement bas. À 20 ans, il est possible de trouver des taux à 2,2%, voir moins de 2% à 15 ans.
Paris est encadré
Mesure phare de Cécile Duflot, ex-ministre du Logement, l’encadrement des loyers a été mis en place à Paris cet été, pour des résultats mitigés. Déjà, les propriétaires, excédés qu’on leur enlève une petite part de leurs revenus en faveur des locataires, n’appliquent la loi que contraints et forcés : seulement 60% des loyers respectent l’encadrement. De leur côté, les locataires voient leur loyer légèrement baisser (- 1,8% de moyenne), pour atteindre des niveaux a peu près normaux et plus conformes au marché.
Conséquence de la réussite de la loi Pinel, le nombre des transactions est en augmentation constante, avec 753 000 opérations réalisées sur les 12 derniers mois. Un nombre certes loin des 800 000 d’avant 2008, mais le tendance se renforce et est porteuse d’espoir pour la suite. Même conséquence, les investisseurs sont, enfin, de retour sur le marché immobilier. La boucle est bouclée.