Hausse attendue des loyers
Mauvaise nouvelle pour les locataires, selon les chiffres publiés ce jeudi par l’Insee, l’indice s’est établi à 125,90 sur les trois derniers mois de l’année, soit une augmentation de 0,51%, contre 125,19 sur la même période trois ans plus tôt. A ce moment, l’IRL avait enregistré une hausse de 0,57% avant de décliner jusqu’à la fin de l’année 2015 où il avait pour la première fois depuis 2009 très légèrement reculé.
Un indice en corrélation avec l’inflation
L’IRL, publié chaque trimestre par l’Insee, fixe les plafonds des augmentations annuelles de loyer que peuvent exiger les propriétaires. Il vise à garantir aux locataires des hausses de loyers en rapport avec leur évolution du pouvoir d’achat. Par ailleurs il a aussi pour objectif d’offrir aux bailleurs le maintien d’un niveau d’entretien élevé et à ne pas les dissuader d’investir dans le logement locatif. Comment expliquer la remontée de cet indice? Il est, en fait, totalement lié à l’inflation, qui est, elle aussi, repartie à la hausse.
Comment est calculé l’IRL?
On établit cet indice à partir de la moyenne de l’évolution des prix à la consommation (hors tabac et hors loyer) sur les 12 derniers mois. Il s’applique aux baux conclus à partir de cette date ainsi qu’à ceux en cours, sans aucune nécessité de signer un avenant. Pour calculer le nouveau loyer, le propriétaire doit avoir pris connaissance du montant actuel, du nouvel IRL du trimestre de référence et de l’IRL de l’année précédente au même trimestre. Le calcul consiste ensuite en l’opération suivante : Loyer en cours x nouvel IRL du trimestre de référence du contrat/IRL de l’année précédente au même trimestre = nouveau loyer.
Par exemple, un bail signé le 10 novembre 2015 pour un loyer mensuel de 850 euros peut-être réévalué au 10 novembre 2016. Le nouveau loyer doit être calculé de la manière suivante : 850×125,28/125,24 = 850,27 euros. Un simulateur pour calculer la révision de son loyer est disponible sur le site de l’Anil. A savoir que le propriétaire du logement locatif dispose d’un an, à partir de la date prévue pour la révision pour en faire la demande au locataire. Celle-ci prend effet le jour de la demande et n’est pas rétroactive. Le délai passé, la révision n’est plus possible.