Fiscalité immobilière : les Français inquiets et pessimistes !
Des français plus que méfiants
Les Français ont un rapport à l’immobilier et la propriété particulier. Dans ce domaine, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne sont pas très optimistes. La France est le seul parmi les pays interrogés où les investisseurs s’inquiètent réellement d’une hausse de la fiscalité immobilière.
88 %
Une inquiétude qui persiste malgré l’annonce du gouvernement de supprimer la taxe d’habitation ou d’augmenter les droits de mutations. En effet, les Français, craignant de voir arriver de nouveaux impôts fonciers, restent méfiants. De plus, ils sont 83 % à s’inquiéter de la flambée des prix de l’immobilier.
De ce fait, sur la question des motivations d’achat les réponses divergent. Si dans la plupart des pays l’objectif est de capitaliser sur la valeur du bien, en France c’est le souhait d’acquérir un bien moins coûteux à entretenir qui l’emporte.
Des jeunes investisseurs pessimistes
Une conjoncture qui fait ressortir un sentiment général : il est de plus en plus difficile de devenir propriétaire. En effet, les jeunes sont de plus en plus pessimistes. Selon 58 % d’entre eux, ils devront travailler plus que leurs parents pour pouvoir s’offrir leur logement. Un chiffre qui monte à 73 % chez les Français nés entre 81 et 96.
Cependant, cette impression se retrouve dans la majorité des pays interrogés. Peu importe la génération, un individu sur 7 pense devoir travailler plus que ses parents. Paradoxalement, ces mêmes personnes s’estiment plus riches que leurs aînées au même âge. Une particularité qui s’expliquerait par l’augmentation du prix au m².
Des propriétaires fiers de l’être
Les Français se démarquent également de leurs voisins dans la mesure où ils ne sont que 27 % à envisager d’investir à nouveau dans l’immobilier d’ici 5 ans, contre 40 % dans les autres pays. Toutefois, les investisseurs en France ressentent une certaine fierté lorsqu’ils accèdent à la propriété. La France est d’ailleurs le pays où les investisseurs se disent le plus fiers de pouvoir transmettre un bien à leurs enfants : 68 %. Selon HSBC,
L’Hexagone est l’un des pays dans lesquels la symbolique de la transmission du bien immobilier revêt le plus d’importance.
Cependant, les Français ne sont que 27 % à considérer l’accès à la propriété comme un signe de réussite.