États-Unis : les centre-villes reprennent vie
Si la crise des subprimes, en 2008, a éclaboussé toutes les économies de la planète, elle a été particulièrement violente aux États-Unis, lieu de son éclosion. Après l’éclatement de la bulle immobilière, formée grâce à la titrisation des prêts immobiliers risqués, des milliers d’Américains n’ont pu rembourser leur prêt immobilier, entraînant une vague d’exil hors des centre-villes, à la recherche de logement moins cher.
La tendance est, enfin, en train de s’inverser. Des familles, jeunes et aisées, reviennent en force. Et leurs arrivées dynamisent les centres : les bâtiments sont réhabilités, reconstruits et améliorés, les services public se redéploient à nouveau (bon, doucement tout même, nous sommes aux États-Unis), de nouveaux projets immobiliers voient le jour…
L’immobilier de retour
Autres conséquences de ces retours, l’immobilier est à nouveau orienté à la hausse. Les prix grimpent tranquillement, et les promoteurs se frottent les mains : ils vont enfin pourvoir vendre (ou louer) des logements qui étaient désertés depuis des années. Un cercle vertueux s’est d’ailleurs mis en place : le nombre d’emploi repart à la hausse, la criminalité baisse et la population croît à nouveau.
Les villes profitent à plein de ce retournement de situations. De nouveaux logements sont construits, espérant ainsi drainer encore plus de monde, et ce sont tous les commerces qui en bénéficient : bars, restaurants, magasins… Tous profitent de cette manne financière nouvelle et pour le moins salutaire.
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