Covid-19 et immobilier locatif : les attentes des Français ont changé
Investissement locatif : quelles vont-être les priorités des français post confinement ?
40 %
C’est une certitude, avec la crise sanitaire que nous traversons et le contexte que cette dernière impose, les priorités et les objectifs de chacun ont certainement pris des chemins différents. Ce fait peut, d’ores et déjà se vérifier, car à ce jour, à la question : « pourquoi investir dans l’immobilier ? » presque la moitié des français répondent que leur priorité est de se constituer un patrimoine pour la retraite. Le but, combler une éventuelle (et certaine) perte de revenus. Transmettre un patrimoine et payer moins d’impôts n’arrivent désormais que loin derrière dans les sondages. Les français restent donc très friands en ce qui concerne l’investissement locatif, une valeur sûre pour leur assurer un complément de revenus une fois l’heure de la retraite arrivée.
Autre changement non-négligeable dans le comportement de l’investisseur français : il privilégiera désormais la proximité lors d’un achat immobilier. Selon 27 % d’entre eux, acheter un bien immobilier à proximité de sa résidence principale présente plusieurs avantages : la connaissance du marché immobilier, la simplification des démarches, que ce soit au niveau de la construction du bien ou au niveau de la gestion… Pour la majorité cependant, l’investissement à proximité ne représente pas un critère capital.
L’immobilier ancien a le vent en poupe
Plus de la moitié des investisseurs souhaitent désormais obtenir un rendement immédiat grâce à leur bien mis en location. Ils sont beaucoup moins nombreux à se soucier du phénomène de vacance locative pourtant plus prononcé dans certaines régions de France. Quant au fait de réaliser une plus-value à la revente, seulement 15 % des investisseurs y sont attentifs.
Ce phénomène explique peut-être donc l’engouement des français à nouveau pour l’immobilier ancien… En effet, on notera que 82 % des projets immobiliers locatifs s’opèrent dans l’ancien contre 5 % uniquement pour le neuf.
On peut également penser que cet engouement s’explique aussi par les modifications apportées au dispositif Denormandie pendant cet épisode de confinement. Un ministre qui se veut d’ailleurs rassurant quant au futur de l’immobilier post-crise.
Julien Denormandie
« L’immobilier, c’est quelque chose d’essentiel dans notre quotidien. Au moment du rebond, le rôle qu’il jouera sera central. Aujourd’hui, il est encore trop tôt pour mesurer avec précision l’impact de la crise du Covid-19 sur le prix de l’immobilier. »
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