Combien coûtent les loyers à Toulouse ?
Des loyers abordables
Si l’on compare Toulouse à d’autres villes de taille semblable, la Ville rose est l’une des moins chères de France. En effet, on y trouve des loyers relativement abordables, plus ou moins équivalents à ceux que l’on peut trouver dans des villes comme Nantes, Rennes ou encore Strasbourg. Ainsi, à Toulouse, le loyer médian est de 11 €/m² en 2017, contre 10,9 €/m² en 2016.
À noter que les loyers sont plus élevés au centre-ville qu’en périphérie. Le loyer médian dans le centre de la Ville rose s’élève à 525 €, contre 580 € en périphérie. En effet, selon l’Observatoire local des loyers,
On a observé une légère tension du marché sur les zones centrales de Toulouse, tandis que les loyers restent stables sur les secteurs les plus éloignés.
Un centre-ville très étudiant
Toulouse a été élue deuxième ville étudiante de France. Les étudiants et les jeunes actifs occupent un quart du parc locatif privé non meublé et privilégient particulièrement l’hypercentre. Ce dernier compte de nombreux petits logements et offre d’importants services de proximité, des commerces et des transports. Des points très appréciés des étudiants.
Le loyer médian des studios ou T1 s’élève à 405 € hors charges.
À noter que les biens les plus loués sont les T2 et les T3. Ils se louent entre 500 € et 624 € hors charge. De même, de plus en plus d’étudiants se tournent vers la colocation. En mutualisant les moyens, ils peuvent occuper des logements plus grands et ainsi avoir une meilleure qualité de vie. Le loyer médian d’un T4 s’élève à 780 € hors charge par mois.
Enfin, comme dans beaucoup de villes, les prix tendent à baisser lorsque l’on s’éloigne de l’hypercentre. Ainsi, à Toulouse, les nouveaux quartiers Borderouge, Montaudran, Tibaous proposent des logements à des loyers attractifs.
Selon Franck Biasotto, président de la Commission Habitat de Toulouse Métropole,
Cette relative modération et stabilité s’expliquent par une politique volontariste de construction (11 000 logements autorisés en 2017) pour accueillir les nouveaux habitants : 8 000 à 9 000 nouveaux Toulousains par an et 14 000 nouveaux résidents dans l’agglomération.
En 2014, la Ville de Toulouse a refusé d’encadrer les loyers de peur de faire fuir les investisseurs et mettre à mal l’attractivité toulousaine. Dans le cadre de la future loi Elan, évolution du logement et aménagement numérique, la Ville rose prévoit, de construire 7 000 nouveaux logements par an pour répondre à l’augmentation de la population.