Ces villes où les prix ont flambé en 20 ans
Bordeaux, 2e ville la plus chère
Si Paris est la ville où les prix sont les plus élevés, ce n’est pas celle où les prix ont le plus augmenté ces 20 dernières années.
Selon l’étude des notaires France, c’est Bordeaux qui a connu la plus forte augmentation. Depuis 1997, les prix des appartements anciens se sont envolés de 248 % et de 215 % pour les maisons anciennes. La capitale girondine est la seule agglomération qui a vu ses prix tripler sur les deux marchés. Elle est ainsi passée de la 14e à la 2e place des villes les plus chères de France concernant les appartements anciens et de la 12e à la 3e place concernant les maisons anciennes. Un phénomène qui s’explique en partie par la modernisation de la ville et l’arrivée de LGV. Cette dernière a boosté l’attractivité de Bordeaux auprès de nombreux Parisiens, faisant exploser les prix de l’immobilier.
Depuis 20 ans, c’est la métropole Nice Côte d’Azur qui occupe la 1ère marche du podium des villes de province les plus chères avec, en moyenne, 4 500 € le m².
Ça flambe aussi à Lyon et Toulouse
En effet, Lyon remporte la 2e place des villes de France où les prix ont le plus augmenté ces 20 dernières années. Avec une hausse de 203 % des prix des appartements anciens, la capitale des gaules est passée de la 11e place des villes les plus chères de France en 1997 à la 3e place en 2017.
Elle est suivie de près par Toulouse. Toujours selon l’étude des notaires de France, la ville rose est montée sur la 3e marche du podium des villes où les prix ont le plus augmenté en 20 ans. Depuis 1997, les prix de l’immobilier toulousain ont fait un bond de 198 %. Si sur le marché des appartements anciens Toulouse occupe la 12e place des communes les plus chères de France, concernant les maisons anciennes la ville s’est hissée de la 15e à la 8e place.
Des évolutions plus modérées
Cependant, toutes les grandes agglomérations françaises n’ont pas vu leurs prix de l’immobilier exploser.
Plusieurs villes présentent des chiffres plus modérés. Orléans, Dijon, Brest ou encore Nancy ont enregistré, depuis 1997, des augmentations de prix comprises entre 80 % et 100 %.
Concernant les appartements anciens, Strasbourg et Tours, respectivement à la 1ère et à la 3e place des villes les plus chères en 1997, ont chuté aux 7e et 10e places en 2016. Pour ce qui est des maisons anciennes, c’est Dijon qui se distingue, reculant de la 2e à la 11e place.
Avec l’évolution des taux de l’immobilier et le développement de certaines agglomérations françaises, nous pouvons imaginer que ce classement va encore fortement évoluer dans les 20 années à venir.