Brexit : l’immobilier en pleine tempête
La tendance avait commencé peu après les résultats du référendum sur le Brexit, elle se poursuit encore aujourd’hui. Face aux incertitudes liées au Brexit, de nombreux investisseurs ont décidé de retirer leur participation à divers fonds immobiliers britanniques – l’équivalent de nos SCPI (société civile de placement immobilier).
Problème, les investisseurs étaient tellement nombreux que les sociétés ont décidé de geler les actifs. Ainsi, il n’était plus possible de récupérer sa mise. Si, dans la semaine qui a suivi le Brexit, seuls trois importants fonds avaient mis en place ce mécanisme, ce sont désormais 60% des fonds immobiliers qui ont suspendu les retraits. Outre le fait que ces sociétés gérantes ne disposent pas des liquidités suffisantes pour rembourser tous les retraits, un tel reflux pourrait impacter très fortement les prix de l’immobilier de bureaux. À la baisse.
Loin de se détendre, le marché immobilier britannique semble au contraire de plus en plus crispé. Et tous les produits financiers qui vont avec, les gels représentant 19 milliards d’euros de valeur au total. La première réaction du gouvernement de Theresa May a été de proposer une baisse de l’impôt sur les société, de 20 à 15%. L’immobilier britannique pourrait être l’étincelle avant la déflagration.
Crédit photo : Nito / Shutterstock
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