Brexit : l’immobilier parisien en première ligne
Nombre d’acteurs économiques avaient prévenu, ils passent désormais à l’action. Et préparent leur déménagement. Ainsi, la banque HSBC aurait choisi Paris pour installer 20% de ses effectifs londoniens, soit environs un millier de personnes. Les banques d’affaires Morgan Stanley et Goldman Sachs prévoit également de rapatrier les mêmes ordres de grandeur, mais pas forcément dans la capitale française. L’exode économique ne fait que commencer.
C’était l’un des arguments de campagne en faveur du “Stay” – rester dans l’UE. Les banques et certains centres d’affaires avaient menacé de quitter la City pour rejoindre d’autres places fortes, mais au sein de l’Union Européenne et leur permettant de bénéficier des avantages du marché européen. Avantages que les Britanniques ne devraient plus avoir, si le processus de départ est mené à son terme.
Affaires(s) à suivre
Les Britanniques investissent en France depuis longtemps déjà, mais le départ du pays de l’UE devrait rebattre les cartes. En effet, il sera beaucoup moins intéressant pour un Britannique d’investir dans l’immobilier français maintenant que le Royaume-Uni est sorti de l’UE.
Par contre, à l’opposé, la sortie de l’UE pourrait également rebattre le marché immobilier londonien. Une critique récurrente du marché local est que les prix sont beaucoup trop élevés. Les fuites de certains capitaux et personnes pourraient suffire à orienter les prix à la baisse. Les bonnes affaires risquent de se multiplier au Royaume-Uni, et particulièrement à Londres.
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