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Arrivée de la LGV et nouveau métro, tour d’horizon des prix de l’immobilier à Toulouse

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Toulouse se positionne quatrième, devant Bordeaux, sur la liste des villes les plus peuplées. Pour autant, les prix du marché immobilier y restent raisonnables. Il faut compter un prix médian à hauteur de 2 610 euros le mètre carré. Bien que la valeur des biens ait augmenté de 1 % entre 2017 et 2018, les montants sont encore abordables.
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La périphérie toulousaine

Comme dans nombre de communes peuplées, la périphérie est le secteur privilégié par les petits budgets. Ainsi, la première couronne de Toulouse est de plus en plus demandée. Les plus courageux désirant s’éloigner à plus d’une demi-heure de la ville peuvent espérer trouver des maisons avec jardin et garage aux alentours de 200 000 euros.

Acheter en hyper-centre

Les centres-villes conservent leur qualité d’emplacement préféré des investisseurs. Une tendance qui justifie des prix au mètre carré plus élevés qu’en périphérie toulousaine. Pour investir dans des quartiers comme Saint-Georges, Saint-Etienne, Les Chalets ou le secteur du Capitole, il faut compter un budget médian d’environ 4 350 euros le mètre carré. Quant aux Carmes, quartier très prisé depuis plusieurs années, celui-ci enregistre une baisse des prix de l’immobilier. Le besoin de rénovation de la majorité des biens immobiliers situés dans ce secteur est l’une des raisons de ce constat. Plus l’acheteur souhaitera acquérir un bien plus éloigné de l’hyper-centre, plus il sera susceptible de trouver des biens moins chers.

Les quartiers proches du centre

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Le temps passe, les prix augmentent. C’est un fait. Néanmoins, certains quartiers à proximité de l’hyper-centre conservent encore des prix raisonnables. Bien que le tram s’y soit installé depuis déjà presque dix ans, les zones de Patte d’Oie (qui jouit également du métro) ou de Fer à Cheval, n’atteignent pas 3 000 euros le mètre carré. Une limite qui devrait être dépassée d’ici peu, car les effets du tramway commencent à s’y faire ressentir.

La troisième ligne du métro est en projet à Toulouse, et desservira les quartiers de Bonnefoy ou la Terrasse qui proposent des logements à moins de 2 500 euros le mètre carré. Des prix accessibles qui risquent de grimper avec l’anticipation des futurs transports en commun par les investisseurs. Tout comme le secteur de Marengo, avec le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) qui relierait la Ville Rose à Paris en à peine plus de 3 heures.

Projet de LGV Paris-Toulouse

Dès lors que les Bordelais ont pu rejoindre Paris en deux heures seulement, les prix immobiliers de la ville se sont envolés. Résultat qui émane certainement du désir des Français de travailler en priorité à Bordeaux, d’après le palmarès annuel de Great Place to Work 2018, dans lequel la Ville Rose se place deuxième. La LGV reliant la capitale à Toulouse devrait tout de même avoir des retombées plus mesurées que pour la ville d’Aquitaine. La ligne n’étant pas directe et supposant malgré tout un peu plus de trois heures de trajet, cela devrait limiter l’explosion des investissements et donc par conséquent, des prix du marché immobilier.

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